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Mines de sel de Bex

Sortie Salines de Bex et dortoirs en Valais sur 3 jours
18 au 20 mai 2024

Tout simplement : «sel’la vie !»…
La thématique pour cette aventure et balade de trois jours était vite trouvée. Qualifiée de «on the road again»

Cette sortie du club fut bien appréciée par les membres qui y ont participé, mais avant de développer sur le / les parcours, découvertes et aventures de cette balade…😘✌️🏍️😎🇨🇭…

Quelques chiffres et valeurs de la virée :

  • 20 personnes pour les Mines de Sel
  • Près de 600 km furent inscrit au compteur !
  • L’altitude au maximum enregistrée fut de :
    1782 mètres
  • La vitesse moyenne enregistrée à comme valeur : 48.5 km/h et oui ! Vu la taille du groupe et la sinuosité de quelques routes et cols ainsi qu’un certain timing à respecter, il a fallu « rouler » aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire !
  • Plusieurs cantons traversés : Du départ au retour nous sommes passés par Genève puis Vaud, Fribourg, Berne, Valais et la France voisine – Haute Savoie afin de revenir vers notre cher canton de Genève au terme des 72 heures !
Jour 1
Tous les feux sont au vert et nos amis motardes et motards sont bien ponctuels au RDV du samedi matin pour ces trois jours de balades🤩

Au départ, les participants sont déjà dans les « starting-blocks » et fin prêts.
Et c’est au nombre de 20 que nous prenons la route vers les Salines de Bex. Il faut souligner que pour la plupart d’entre nous, nous étions à moto mais d’autres (pour des raisons personnelles mais surtout de santé) n’ont pas lâché l’affaire, et à défaut de la moto, ont choisi de nous accompagner en voiture durant les trois jours. L’esprit de groupe et camaraderie fut toujours de rigueur, merci à eux.

Et c’est donc en convoi motos et voiture que le groupe a pris la route. En moto de tête, votre Go et serviteur Olivier (j’espère sinon j’essaye !) et en serre-file numéro 1 : la moto de Jean-Yves et en serre-file numéro 2 : la « voiture » du moins plutôt la « tuture balai » de Josie & Christophe (une arrière garde bien assurée).
Une autre voiture s’est aussi jointe au cortège (seulement pour la journée de samedi), celle de notre camarade et membre du Club : Mohammad et son épouse Rani, ainsi qu’un ami et collègue Ahmed des Nations-Unies.

L’arrivée par la route des mines de sel qui longe la rivière Gryonne (pour information celle-ci prend sa source sur le versant Ouest du Signal de Culant dans le massif des Diablerets, entre 1900 et 2 600 m) nous met déjà dans l’ambiance comme d’un bout du monde avec son cul-de sac.

La visite «la totale» (visite, dégustation et repas, mais aussi shopping), s’est faite dans une bell ambiance avec des températures avoisinant les 18°C (la petite laine et polaire était de rigueur… pour les touristes ! Mais avec nos équipements, pas de souci ! Et entre nous, en tant que « biker’s team », personne n’a soufflé mot !
Et c’est au terme d’une visite guidée fort bien complète et instructive au rythme du petit train des mineurs, que nous nous sommes rendus à la Taverne du Déssaloir afin de découvrir le restaurant souterrain des mines et de prendre notre repas de midi.

L’avantage d’une visite en groupe nous a permis de pouvoir prendre notre repas du midi dans la taverne du Déssaloir. Le menu dit du «mineur» nous a ravi avec notamment une succulente raclette et ses charcuteries (viandes salées et séchées), un vrai délice😍.
Dans cette incroyable salle (située à 450 mètres sous la montagne), nous avons pu apprécier une fameuse raclette vraiment goûteuse et savoureuse, onctueuse à souhait. Merci au chef racleur (Nicolas) qui nous a fait l’honneur de nous la servir, c’était son dernier jour « pro » avant de savourer une retraite bien méritée !

Un peu d’histoire

* Depuis plus de trois siècles, les hommes ont creusé la montagne pour en extraire le sel. Ce minéral fait des mines de Bex un site de référence en matière de géologie, d’histoire humaine et de cristaux rares. Plongée sous terre sur la trace des chercheurs d’or blanc.
A l’heure où l’on jette des tonnes de sel sur les routes glacées, on oublie que ce minéral était autrefois une denrée rare et précieuse. Que plusieurs générations d’hommes ont payé de leur vie pour l’extraire des montagnes, non pas à l’autre bout du monde, mais ici, dans les Alpes vaudoises…dans les fameuses mines de sel de Bex, qui réservent plusieurs surprises géologiques, historiques et même biologiques.

* Entrez dans un monde fascinant et partez à la découverte des galeries souterraines où pendant près de trois siècles, des hommes ont arraché à la montagne un minerai rare et précieux : l’asphalte.

https://www.salz.ch/fr/notre-histoire

La visite du site dit du « Bouillet » des Mines de sel de Bex :

“Il y a 4 milliards d’années, notre planète naissait, recouverte d’océans contenant tout le sel présent sur Terre. Durant la formation des continents, la mer se retira du territoire qui deviendra la Suisse. Le sel se retrouva ainsi emprisonné dans la roche qui formera les Alpes, pur et protégé de toute pollution, durant 200 millions d’années.”
Jusqu’au XVème siècle, où un jeune berger remarque que ses chèvres préfèrent s’abreuver à deux sources en particulier. Y trempant le doigt et faisant bouillir l’eau, il découvre le sel des Alpes. En 1474, les Bernois débutent l’exploitation des sources salées en faisant chauffer l’eau dans des grandes poêles.

Pendant plus de 300 ans, les hommes creuseront des galeries, des escaliers, des puits, d’abord à la main puis à la poudre noire pour extraire des roches qui sont lessivées afin de produire la saumure. En 1836, un gisement de sel est découvert à Bâle, et son exploitation étant plus simple, la mine de Bex semble condamnée. Quatre citoyens se mobilisent pour les sauver et y parviennent en 1867 en proposant un système d’exploitation simplifié. Ils inondent certaines galeries existantes. Il ne restait qu’à pomper la saumure. La technologie n’aura de cesse d’améliorer les performances et de faciliter le travail. Dès 1960, le dessalage se fait par forage et injection d’eau directe à haute pression dans la roche, technique encore utilisée aujourd’hui, car oui, la mine est toujours en activité. Trois mineurs y travaillent encore. Les mines de sel s’ouvrent au tourisme en 1984 avec déjà la possibilité d’emprunter le train des mineurs et de visiter une partie des 52 kilomètres du labyrinthe souterrain. En 2018, ils ont construit un laboratoire de production DANS les mines afin de montrer comment est fabriqué le sel à l’ancienne, leur Fleur des Alpes. Et la nouvelle gare des salines permet aux trains de se croiser dans la mine et d’augmenter les cadences.

Plongez dans une expérience unique aux Mines de Sel de Bex

Vivez un moment unique dans une atmosphère magique et mémorable au cœur de la montagne. De l’apéritif raffiné au banquet gastronomique, la Taverne du Dessaloir offre un cadre spectaculaire et une ambiance inoubliable pour votre événement. Vos invités seront enchantés par ce lieu magique ! Découvrez les origines de ces mines datant du 15e siècle, où chaque recoin résonne d’une histoire captivante. Explorez un labyrinthe mystérieux de galeries, de puits et d’escaliers, s’étendant sur plus de 50 km, et plongez dans l’univers fascinant des techniques d’extraction du sel. De nos jours le sel est encore extrait de la montagne avec une production annuelle de 35’000 tonnes, exploitée par le groupe des Salines Suisses. Au cœur de la montagne salée, dans la salle Alexandre Dumas à 1’500 mètres sous la montagne, et totalement équipée, vous pouvez organiser des séminaires et conférences allant jusqu’à 75 personnes. Après une journée de travail fructueux, détendez-vous et régalez-vous à La Taverne du Dessaloir avec une impressionnante salle de banquet creusée dans la roche, ce restaurant au cœur des Mines propose tout type de repas, qui va de l’apéritif du Mineur aux cocktails dînatoires, raclette, buffet du terroir et repas gastronomique dans un espace pouvant accueillir jusqu’à 120 personnes. Ce voyage exceptionnel au pays de l’or blanc permet de saisir l’importance du sel, celui-ci ayant constitué une forte source de revenu depuis l’Antiquité.
Suite à cette belle visite dans les sous-sols de la mine et puis bien « calés » et repus de bonne chair, il était temps de repartir afin de nous rendre de l’autre côté de la vallée du Rhône en Valais pour prendre possession de notre cantine et restaurant l’Alpage tout là-haut proche des montagnes… Proches des étoiles… Et déjà le maître des lieux était là à nous attendre de bon pied avec toute son équipe: Tel le cliché du grand et fort bucheron barbu, Olivier Demange de la cantine de la Barmaz, nous a séduits par son accueil amical et sa simplicité… Un bon grand nounours dans un lieu atypique et très rustique.
Les nuitées se sont déroulées dans un lieu idyllique situé dans les alpes valaisannes, plus précisément dans le Val d’Illiez… Difficile de ne pas se croire au paradis! D’ailleurs le plateau de Barmes a comme appellation le «grand paradis», entouré de pâturages, couvert de pelouse constellée de fleurs. Cet immense plateau offre une vue à couper le souffle sur les massifs des Dents du Midi et des Dents Blanches !
Idéalement situé dans un décor à la «Heidi», notre lieu de couchage nous a enchanté et l’hôtelier nous a séduit avec de bons petits plats issus d’une cuisine maison élaborée de produits régionaux, le tout auprès de la belle flambée d’un fourneau à bois. ✌️
Jour 2
Au petit matin, pour les plus matinaux, sortir son museau dans la brume c’est ressentir la petite fraîcheur mais le bonheur de pouvoir contempler un petit groupe de chamois.

Après un bon déjeuner et toujours près du poêle, nous reprenons la route afin de nous faire quelques beaux cols. De plus la météo est avec nous et c’est parti en passant par le Valais, Vaud, Fribourg et Berne… Oui, la route a repris en direction d’Aigle, la route des Ormons, l’incontournable Col des Mosses très attendu par les férus de l’arsouille (mais pas trop fort tout de même !), des routes sinueuses et de belles sensations, mais avant tout de superbes paysages.

Les routes et cols vont encore défiler bien sûr mais pas avant qu’une rencontre avec nos amis armaillis qui s’affairaient à l’Inalpe avec leur troupeau de vaches sur la route de La Combat, puis La Loex, mettent un frein à notre élan. En effet notre petite bande enthousiaste fut stoppée net (à 2 minutes près ça passait !). Au bout de 20 minutes à suivre le troupeau, les moteurs de nos belles cylindrées étaient en état de chauffe et les embrayages montraient des signes de souffrance. Il a fallu prendre une décision rapide, alors ni une, ni deux, nous avons décidé de faire demi-tour afin de rejoindre notre point d’escale repas qui prévu à Broc et ce, en passant par les Diablerets, le fameux col du Pillon, Gstaad, puis poursuivre par le Jaunpass afin de nous rendre à Broc à la Buvette d’alpage.

Cette buvette / restaurant d’alpage dites Chez Boudji est plus connue sous le nom de son créateur, un illustre armailli dénommé Boudji (maître fromager William Wyssmüller). La Gìte d’Avau est un incontournable pour y vivre d’intense moments de convivialité. Nous nous sommes régalés!

La route du retour vers notre cantine de Barmaz s’est faite par l’Intyamon et cette fois nous avons pu passer et faire un stop à L’Etivaz (histoire de… au cas où… qu’il y ait toujours un petit creux à boucher) puis le col des Mosses (la totale cette fois-ci), les Diablerets, le beau col de La Croix, Gryon et Bex.

Et pour clore la journée, une fois encore, il nous suffisait d’arriver et de mettre les pieds sous la table au coin du feu de la Cantine de Barmaz chez ce bon et sympa Olivier D. C’est après une soirée de détente que certains ne se sont pas fait prier pour aller rejoindre rapidement les «bras de Morphée» 🤩

Jour 3

En ce lundi de Pentecôte le réveil fut plus difficile car il annonçait déjà la route du retour.

Mais pour rentrer, l’aventure n’était pas tout à fait fini. Au programme : La route du Val-D’Illiez, Monthey, Martigny, route de La Forclaz, passage à la douane Franco-Suisse (Le Châtelard), Argentière, Chamonix, Le Servoz, route de Plaine Joux puis le Lac Vert (une vraie petite pépite d’émeraude) comme son nom l’indique.

Notre repas du midi avec une formule « brunch » que nous avons pris en terrasse avec une magnifique vue sur le Mont-Blanc à couper le souffle. L’équipe de restaurant nous a choyé (comme quoi même un tout petit restaurant de montagne peut être top !). Nous garderons le souvenir de Lucie la sympathique serveuse et du patron qui nous ont laissé la possibilité de garer nos «montures» à vue près de la terrasse et de son Génépi maison mis sur la table en fin de repas et servi à discrétion (mais surtout avec modération)! Nous reviendrons!

Le retour par la route de Plaine Joux et un passage devant la cascade de Cœur a tout de même fait sa petite sensation.

Puis après un dernier verre de l’amitié au trois brasseurs d’Étrembières, nous nous sommes séparés contents et heureux de cette belle sortie assortie de bonnes rigolades et régalades.

Merci à toutes et à tous de votre participation.

La route du « sel’la vie » reste à suivre. La suite au prochain épisode 😍

Olivier VASSELIN